NADEJDA PASTOUKHOVA
peintre graveur
Artiste d’origine russe, Nadejda Pastoukhova se passionne pour la peinture et décide d’y consacrer sa vie très tôt.
Elle vit et travaille en France depuis 2002 en tant que peintre-graveur et dessinateur .
L’envie de suspendre le cours du temps à l’infini, de figer le regard dans un rêve ou dans l’imaginaire prend forme dans ses toiles peintes à l’encaustique, dans ses gravures sur cuivre et ses dessins au pigments et pastels secs.
Suite à la formation académique que Nadejda reçoit (1995-2000) à l’école des Beaux-Arts de Stroganoff (Moscou), puis à l’Université d’Etat de textile A.N.Kosygin (Moscou) elle met au point sa propre technique de peinture à l’encaustique. Il en résulte une fusion d’une couleur dans une autre posée par de nombreuses couches successives et translucides sur le grain de la toile, qui rappelle le grain de la peau.
Nadejda commence par exposer son travail dans des salons tels que SNBA, salon d’Automne, Salon du Dessin et Peinture à l’eau où elle reçoit le Prix Maxime Juan de la Fondation Taylor en 2008, la Médaille d’Argent en 2010 et la Médaille d’Or en 2014 de la Société Nationale des Beaux Arts.
Parallèlement Nadejda travaille avec des galeries moscovites et parisiennes à l'occasion des expositions personnelles et collectives : Art Appeal et 4 Kolessa en 2008-2015, Envie d’Art, galerie de l'Echaudée en 2015, galerie Amyot Spirta en 2016.
Elle réalise plusieurs commandes officielles pour La Garde Républicaine (2010) et deux commandes officielles pour l’Association « Toit et Joie ».
A partir de 2015, Nadejda présente son travail dans des salons internationaux (AAF Londres, New York, Brussels, Singapour, Hong Kong )
Nadejda installe et ouvre les portes de son nouvel atelier à Chatou, 78400 en 2021
Les œuvres de Nadejda Pastoukhova sont visibles à la galerie parisienne Envie d'Art , dans les deux galeries moscovites : Art Appeal et 4 Kolessa, à la galerie virtuelle Saatchi Art .
Ses œuvres sont présentées aux salons AAF à Hong Kong, Singapour, Bruxelles, Londres, New York.
Positionnement artistique
Le travail de Nadejda Pastoukhova balance entre figuration et abstraction. C’est un univers de réminiscences étrangement familières, ou des rêves, que l’on aurait comme en commun avec la peintre.
Ce sont des paysages vides immenses qu’elle conçoit patiemment;
des scènes où le monde réel se jouxte oppose avec le monde imaginaire comme les décors oniriques de Lynch, ou bien encore des fresques cinématographiques du cinéaste russe Andreï Tarkovski, les images qui sont comme des encres émotionnelles pour la peintre;
des portraits silencieux et pensifs au regards tamisées, qui s’inspirent des oeuvres de Raphaël, en reprenant l'esthétique des icônes orthodoxes ou encore des portraits de Fayoum;
des nature mortes épurées où l’objet devient une personne comme dans un agencement minimal des compositions de Morandi.
Ce sont des toiles-fresques, remplies de matière scarifiée, sableuse, satinée, vibrante, faites de la cire et des pigments liés par l’artiste dans des fioles. Appliquées méticuleusement telles que des multiples voiles translucides superposées à l’aide des couteaux à peindre, des brosses larges, des brosses effilées, font penser aux tableaux du grand Anselm Kiefer.
Comme chez Peter Doig, Pastoukhova suggère plus qu’elle ne montre ou démontre. Elle le sait, suggestion vaut mieux que monstration.
Ses peintures, imprégnées de silence sont telles des fragments d’une narration en suspens. Elles semblent vraiment ouvertes à l’imagination et à l’expérience personnelle de chacun, qui souhaite les habiter, ou les ressentir.
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